Aténéu ou l'éternel amour




7° Séquence "Tengo una debilidad" : 2'35 Intérieur - Piste de Danse de la Salle de Bal



L'orchestre commence l'introduction de "Tengo una debilidad" d'Antonio Machin. En plan serré, le chanteur de charme de l'orchestre se prépare sous une poursuite lumineuse. Il esquisse trois pas de danse, son micro à la main. Il chante sur un rythme enjoué :

"J'ai une fragilité. Aïe quelle calamité. Ma vie est un chagrin. J'ai une fragilité. Je ne sais pas ce qui va m'arriver si je ne me donne pas le goût... Mais quelle fragilité. Je suis embarrassé par les choses qui m'arrivent. Je ne sais pas ce que je vais faire ...ou je me soigne de ce malheur ou je deviens fou..."

Cut. Sur la piste, autour du couple qu'on avait suivi, des hommes, des femmes apparaissent en fondu. La caméra est fixe au milieu d'eux. La piste se rempli assez rapidement. Les couples se reforment, reprennent la danse. L'ambiance monte. Le plaisir de danser est visible. Les couples tournent autour de la caméra, l'entourent. Comme fascinée par la dynamique de la danse, la caméra les suit en tournant sur elle-même. Des entrées et sorties de champ. Des plans serrés sur trois niveaux: au sol, au milieu du corps, à hauteur de visage. Elle suit les impulsions de mouvement que les couples lui transmettent. Passe d'un couple à l'autre. Une séquence montée cut.

Fondu au Noir.


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© Anna Rodriguez & Eric Ténier, Paris 1995  Contacter les auteurs