Champ.
L'introduction passée, un son de saxophone. La musique se fait plus langoureuse, comme celle d'une chanson d'amour (1'12). La femme de tout à l'heure (Roser) traverse la salle doucement, comme attirée par l'orchestre. Habillée d'une robe blanche, elle est face à la caméra. Elle s'approche. La caméra est fixe, cadre large. On aperçoit de temps à autre des reflets colorés sur le haut de sa robe. En avançant face à nous, elle grandit dans le cadre. Au fur et à mesure les reflets se précisent. Elle s'avance jusqu'à ce que son bustier prenne tout le cadre. Là, on voit nettement des images de mouvements de robe au ralenti, des expressions de visages en gros plan, des sourires... (Toutes ces images auront préalablement été tournées en Super 8. Elles seront projetées au moment du tournage).

Un temps, puis elle reprend doucement son chemin.
Elle sort du cadre...
La caméra reste fixe. On voit maintenant la salle vide en plan large.
Une cassure musicale, la chanson devient beaucoup plus rythmée ( 1'30)
Elle suscite la danse. La vie. La lumière de la salle bascule. La piste de danse s'éclaire.

Alors, de part et autre du cadre toujours fixe, des couples se matérialisent comme par magie ( En fait des effets de fondus à l'intérieur de volets entre des prises différentes). Progressivement un, deux, quatre, six... douze couples apparaissent. Ils dansent tous comme on danse dans un bal.

Fondu au Noir. On entend seulement un mélange de son d'ambiance, d'exclamations, de commentaires...